L'administration Biden propose une taxe de 30% sur l'énergie utilisée par les mineurs de Bitcoin


La taxe d’accise sur l’énergie minière des actifs numériques nuirait aux entreprises et pousserait l’innovation hors des États-Unis.

La nouvelle proposition de budget du président pour l’exercice 2024 comprend la taxe d’accise sur l’énergie minière des actifs numériques (DAME), qui obligerait les sociétés minières de bitcoins à payer 30% du coût de l’électricité utilisée pour l’exploitation des actifs cryptographiques. Cette taxe vise à répondre à ce que la Maison Blanche prétend être les coûts économiques et environnementaux de l’exploitation minière, citant la pollution locale, l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et la hausse des prix de l’énergie.

Malheureusement, la proposition ne tient pas compte du large éventail de sources d’énergie renouvelables utilisées pour alimenter l’extraction de bitcoins, qui, selon les recherches du Bitcoin Mining Council, continue de croître, représentant plus de la moitié de l’énergie utilisée par les mineurs. De plus, il ne tient pas compte des avantages de renforcement du réseau que l’exploitation minière Bitcoin peut offrir, ce qui a été observé dans des États comme le Texas.

L'administration Biden propose une taxe de 30% sur l'énergie utilisée par les mineurs de Bitcoin

L’annonce récente de la taxe DAME est un autre exemple de l’exagération et de l’intervention du gouvernement dans le secteur privé. La proposition n’est qu’une autre ponction fiscale du gouvernement, déguisée en un effort pour répondre aux préoccupations environnementales.

S’il est vrai que l’exploitation minière consomme de l’énergie, ce n’est pas la responsabilité du gouvernement de dicter le fonctionnement des entreprises ou ce qui est une bonne et une mauvaise utilisation de l’énergie. Le gouvernement ne devrait pas punir les entreprises qui recherchent l’innovation et le progrès technologique. La taxe DAME n’est rien de plus qu’une tentative flagrante d’étouffer l’innovation dans l’industrie du Bitcoin et de limiter le potentiel de croissance économique.

De plus, l’affirmation du gouvernement selon laquelle l’exploitation minière de Bitcoin impose des coûts aux autres est infondée. Les entreprises minières de Bitcoin paient déjà pour l’électricité qu’elles utilisent, et toute externalité négative est atténuée par le fait qu’elles s’installent souvent dans des zones où l’énergie est excédentaire ou renouvelable. L’argument selon lequel les sociétés minières imposent des coûts aux quartiers à faible revenu et aux communautés de couleur est simplement alarmiste et manque de preuves empiriques.

En effet, la taxe DAME pourrait avoir des conséquences négatives pour ces mêmes collectivités. La taxe pourrait amener les entreprises à déplacer leurs activités à l’étranger, entraînant des pertes d’emplois et une diminution de l’activité économique aux États-Unis. De plus, la taxe pourrait créer des risques pour les réseaux électriques locaux qui bénéficient désormais de l’augmentation de la production et de la capacité d’arrêt instantané des mineurs.

Il est clair que le gouvernement cible l’industrie minière parce qu’il s’agit d’une technologie nouvelle et innovante qui perturbe les systèmes financiers traditionnels.

La taxe DAME est une tentative malavisée du gouvernement d’étouffer l’innovation dans l’industrie du Bitcoin et de générer des revenus sous couvert de protection de l’environnement. La taxe est hypocrite, dépourvue de toute preuve empirique et pourrait avoir des conséquences négatives imprévues pour les communautés et les consommateurs. Le gouvernement devrait se concentrer sur la création d’un environnement réglementaire qui soutient l’innovation et la croissance économique, plutôt que d’imposer des taxes arbitraires aux entreprises.