La Banque d'Angleterre et la BRI concluent un projet pilote de règlement basé sur le DLT avec des résultats exceptionnels
La Banque d’Angleterre (BoE) et la Banque des règlements internationaux (BRI) ont conclu leur projet pilote en un système basé sur la technologie des registres distribués pour les règlements interbancaires.
Les deux institutions ont exploré un système innovant de règlement brut en temps réel (RTGS) utilisant la technologie des registres distribués (DLT) pour alimenter le réseau de synchronisation baptisé Project Meridian. Selon un rapport final publié par la BRI, les expériences se sont révélées très prometteuses, car les banques participantes ont pu faciliter l’achat de maisons en Angleterre et au Pays de Galles via la synchronisation.
Le projet Meridian consiste à utiliser la monnaie de la banque centrale dans le cadre d’un système RTGS existant pour accroître l’efficacité tout en réduisant les risques. Selon le rapport, les API sont utilisées pour relier le réseau de synchronisation et le système RTGS d’une manière qui pourrait être intégrée dans d’autres classes.
« La synchronisation peut servir de catalyseur pour l’innovation dans les paiements de gros et soutenir l’émergence de nouvelles infrastructures de paiement utilisant la monnaie de la banque centrale », a déclaré la BRI.
« Les banques centrales peuvent utiliser les résultats du projet pour éclairer les réflexions sur l’opportunité de mettre en œuvre la synchronisation dans leurs systèmes RTGS », indique le rapport.
La BRI note que le prototype Meridian offre de nombreux avantages au-delà des règlements, notamment la rationalisation des processus immobiliers. Grâce aux réseaux de synchronisation, les acteurs du marché d’actifs peuvent effectuer efficacement des contrôles anti-blanchiment (AML) et Know Your Customer (KYC) en s’appuyant sur un opérateur de synchronisation.
Malgré l’éventail des avantages, l’intégration des résultats du projet Meridian dans le système de paiement semble être une tâche ardue, compte tenu de l’éventail des défis existants. Les régulateurs devront se débattre avec diverses questions juridiques, dont le dernier point sur l’irrévocabilité du règlement et le défi éthique des institutions financières utilisant les fonds des clients sans autorisation.
Un autre défi contre la synchronisation est la restriction posée par les heures de fonctionnement RTGS. Le rapport suggère que « l’extension des heures de fonctionnement du RTGS pourrait augmenter les possibilités de synchronisation, en particulier pour les paiements transfrontaliers ».
BIS sur un rouleau
La BRI se prélasse dans la chaleur d’une séquence brûlante après avoir terminé plusieurs projets pilotes conçus pour promouvoir les paiements transfrontaliers. En mars, il a terminé Project Icebreaker, une étude impliquant les banques centrales d’Israël, de Suède et de Norvège qui s’est penchée sur l’utilisation au détail internationale des monnaies numériques des banques centrales (CBDC).
Une étude similaire a été conclue en 2022 et a suscité des critiques positives après avoir enregistré 22 millions de dollars de transactions transfrontalières après 30 jours. Baptisé Project mBridge, la BRI a enrôlé les régulateurs bancaires et les banques commerciales de Hong Kong, de Chine, de Thaïlande et des Émirats arabes unis (EAU).
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