La Banque centrale d'Arménie est invitée à réglementer les crypto-monnaies


Des appels ont été lancés en Arménie pour que la banque centrale fasse son travail et mette de l’ordre dans l’espace cryptographique du pays. Les régulateurs gouvernementaux et les représentants du secteur financier insistent sur le fait que l’industrie a besoin d’une réglementation pour empêcher l’utilisation des crypto-monnaies à des fins illicites.

Les banquiers et les agents du fisc en Arménie demandent une réglementation sur la cryptographie

Le State Revenue Committee (SRC), un organisme de réglementation responsable des services fiscaux et douaniers en Arménie, s’est tourné vers la Banque centrale d’Arménie (CBA), exhortant l’autorité monétaire à veiller à ce que le marché de la cryptographie du pays soit réglementé. S’exprimant au parlement arménien, le chef de l’agence, Rustam Badasyan, a expliqué :

La Banque centrale d'Arménie est invitée à réglementer les crypto-monnaies

Le responsable de la SRC a fait cette déclaration lors des auditions parlementaires consacrées à l’exécution du budget de l’Etat de l’année dernière, a rapporté mercredi le portail d’informations financières et bancaires Armbanks.am. Le comité travaille en étroite collaboration avec l’ABC et supervise le service des douanes et le service des impôts de la petite nation du Caucase du Sud.

Seyran Sargsyan, qui a déclaré que les problèmes liés à l’identification des utilisateurs de crypto-monnaie et à la transparence des transactions cryptographiques doivent être résolus. Le banquier a souligné que les institutions financières en Arménie ne fonctionnent pas avec des pièces numériques et ne fournissent pas de services connexes.

En mars 2021, l’Arménie et les autres membres de l’Union économique eurasienne (UEE) n’ont pas réussi à s’entendre sur une approche commune en vue de l’adoption de règles pour la crypto-économie dans leurs juridictions, a noté le média Forklog dans un rapport. Les appels à la réglementation de la cryptographie en Arménie interviennent alors que les discussions en cours sur la question en Russie retardent son cadre réglementaire.