Les législateurs républicains appellent à la destitution de Gary Gensler de la SEC en raison des préjugés et des dommages causés au secteur des actifs numériques

  • Les législateurs républicains souhaitent destituer le président de la SEC, Gary Gensler, en raison d'allégations de corruption et d'abus de pouvoir.
  • Ils ont introduit un projet de loi visant à restructurer la SEC et à destituer Gensler, afin d'éviter qu'un seul parti politique ne détienne trop de pouvoir.
  • Les partisans des législateurs républicains expriment également leur soutien à cette initiative, accusant Gensler de favoriser Wall Street plutôt que Main Street.

Dans une démarche audacieuse, le membre du Congrès américain Warren Davidson, avec le soutien du whip de la majorité parlementaire Tom Emmer, a plaidé en faveur du limogeage du président de la SEC, Gary Gensler, en 2024, attribuant sa position à des allégations de corruption et d'abus de pouvoir.

Cette évolution intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la SEC et le secteur des actifs numériques tout au long de 2023.

Restructuration de la SEC

Davidson, exprimant ses inquiétudes importantes concernant l'approche réglementaire de Gensler axée sur l'application, estime que cela a mis à rude épreuve les relations de la SEC avec le secteur des actifs numériques. Pour résoudre ces problèmes, Davidson a introduit la SEC Stabilization Act plus tôt cette année.

Les législateurs républicains appellent à la destitution de Gary Gensler de la SEC en raison des préjugés et des dommages causés au secteur des actifs numériques

La loi, qui vise à restructurer la SEC et à destituer Gensler, cite une « longue série d'abus » sous la direction de Gensler. Il propose d'ajouter un sixième commissaire et un directeur exécutif pour superviser les opérations quotidiennes, tous les pouvoirs d'élaboration de règles, d'application et d'enquête restant aux commissaires.

La restructuration proposée vise à empêcher un seul parti politique de détenir plus de trois sièges de commissaire, protégeant ainsi les marchés financiers américains des éventuels agendas politiques.

Davidson a souligné la nécessité d'une réforme, déclarant  :

« Les marchés financiers américains doivent être protégés d’un président tyrannique, y compris l’actuel. Il est temps de procéder à une véritable réforme et de licencier Gary Gensler de son poste de président de la SEC.»

Emmer a soutenu les sentiments de Davidson, soulignant la nécessité d'une surveillance claire et cohérente dans l'intérêt des investisseurs américains et de l'industrie plutôt que de manœuvres politiques.

En plus des efforts législatifs de Davidson, les tweets de divers partisans font écho au sentiment en faveur du retrait de Gensler et de l'adoption de la loi.

Un tweet a souligné l’objectif de mettre fin à la règle des investisseurs qualifiés, affirmant qu’elle protège les intérêts d’une classe privilégiée. Un autre tweet accusait la SEC de Gensler de favoriser Wall Street plutôt que Main Street, approuvant le projet de loi de Davidson comme moyen de demander des comptes à la SEC.

Ces développements et le projet de loi de stabilisation de la SEC marquent un tournant critique dans le dialogue en cours sur les approches réglementaires et la responsabilité au sein du cadre de réglementation financière américain.