Les créanciers obtiendront 13% par dollar – Bitcoin News


EY, l’organisation mondiale de comptabilité et de services professionnels, a publié vendredi une mise à jour tant attendue pour les créanciers de Quadriga CX. L’échange canadien de crypto-monnaie, qui avait demandé la protection contre la faillite en 2019 avec des passifs de 215,7 millions de dollars canadiens et des actifs totalisant environ 28 millions de dollars canadiens, avait laissé ses créanciers dans un état d’incertitude. Dans le dernier avis d’EY, il a été révélé que les créanciers de Quadriga recevront un paiement équivalent à 13,094156 % de la valeur totale de leurs créances.

La mise à jour d’EY propose un remboursement aux créanciers de Quadriga CX avec un plan de compensation Haircut

Après avoir enduré un processus de faillite prolongé qui a commencé en 2019, les clients et les créanciers de Quadriga CX peuvent enfin pousser un soupir de soulagement car ils sont sur le point de recevoir un paiement de la succession. Autrefois la plate-forme de négociation de crypto-monnaie dominante au Canada, Quadriga a dû faire face à un voyage tumultueux alors que les problèmes de liquidité ont tourmenté l’entreprise en 2018.

Le PDG, Gerald Cotten, a rencontré une disparition prématurée lors d’un voyage en Inde le 9 décembre 2018, comme l’a révélé sa femme. Étonnamment, ce n’est que le 14 janvier 2019 que la bourse a finalement informé ses clients du décès de Cotten, et à la fin de ce même mois, Quadriga a cherché à se mettre à l’abri de la protection contre les créanciers.

Les créanciers obtiendront 13% par dollar – Bitcoin News

L’ancien PDG de Quadriga CX, Gerald Cotten, est décédé le 9 décembre 2018.

Chargé de superviser la procédure de faillite, le cabinet comptable EY a assumé le rôle de syndic, prenant le contrôle des actifs restants de Quadriga. Au fil des mois, des révélations choquantes ont émergé, exposant les opérations frauduleuses orchestrées par Cotten et ses acolytes.

Dans un verdict accablant rendu en 2020, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario a déclaré Quadriga un stratagème de Ponzi et une fraude. Avance rapide jusqu’à la récente mise à jour d’EY vendredi, très attendue par les créanciers, et elle révèle qu’un chèque de remboursement est en route. Cependant, cela s’accompagne d’une mise en garde, car les créanciers ne recevront pas le montant total qu’ils avaient réclamé.

Le document EY indique :

Chaque créancier avec une créance prouvée recevra 13,094156% de sa créance prouvée.

Dans une déclaration révélatrice, EY souligne que le paiement de 13 % attribué à chaque créancier correspond à « environ 87 % des fonds que le syndic détient actuellement ». Fait intéressant, le cabinet comptable souligne également qu’une partie des fonds restants sera réservée aux déboursés futurs liés à l’administration en cours de la faillite.

Dans le document, une statistique intrigante émerge, indiquant que Quadriga a fait face à un total stupéfiant d’environ 17 648 réclamations, avec une réclamation notable émanant de l’Agence du revenu du Canada (ARC).

Les rapports indiquent qu’avant sa chute, Quadriga a manqué à ses obligations fiscales pendant une période consécutive de deux ans, ce qui a entraîné une dette de 11,7 millions de dollars envers l’Agence du revenu du Canada (ARC). De plus, les créanciers qui ont droit à des paiements directs dans diverses crypto-monnaies recevront également une fraction de leurs actifs numériques spécifiques convertis en dollars canadiens.

Pour illustrer, EY indique que si un créancier doit un seul bitcoin (BTC), sa créance sera évaluée à 6 739,08 $CAN, tandis qu’un détenteur d’Ethereum (ETH) recevra 223,45 $CAN pour chaque unité détenue. Ces valorisations d’actifs ont été déterminées sur la base du taux de change en vigueur au 15 avril 2019.

Actifs, Faillite, indemnisation, créanciers, Échange de crypto-monnaie, EY, Mise à jour EY, Fraude, passif, paiement, Schéma de Ponzi, Quadriga CX, Faillite de Quadriga CX, Mise à jour de Quadriga CX

Jamie Redman

Redman est un membre actif de la communauté des crypto-monnaies depuis 2011

Pixabay

Il ne s’agit pas d’une offre directe ou d’une sollicitation d’une offre d’achat ou de vente service ou entreprise fiscaux directement ou indirectement bien ou service mentionné dans cet article.

Plus d’actualités populairesAu cas où vous l’auriez manqué