La FSCA d'Afrique du Sud se lance dans une vague de licences d'échange de crypto-monnaie

  • L'Afrique du Sud délivre des licences d'échange de crypto-monnaie
  • La FSCA a approuvé 59 demandes sur 300 reçues depuis l'année dernière
  • Les plateformes non licenciées risquent des sanctions à partir de novembre
  • La réglementation vise à garantir l'honnêteté et la protection des consommateurs

Points clés à retenir L'Afrique du Sud est considérée comme le premier pays africain à autoriser les échanges cryptographiques

Depuis l'introduction de son nouveau cadre l'année dernière, la FSCA a reçu un total de 300 candidatures.

La Financial Sector Conduct Authority (FSCA) d'Afrique du Sud a donné son feu vert à 59 demandes de licence émanant de plateformes de cryptomonnaie, marquant une étape importante dans la réglementation des actifs numériques dans le pays. Depuis l'introduction de son nouveau cadre l'année dernière, la FSCA a reçu un total de 300 candidatures.

La FSCA d'Afrique du Sud se lance dans une vague de licences d'échange de crypto-monnaie

Le commissaire de la FSCA, Unathi Kamlana, a expliqué qu'en raison du volume élevé de demandes, l'agence les a traitées par étapes. Kamlana a mentionné dans une interview avec Bloomberg que les entreprises qui se sont vu refuser des licences pourraient demander un réexamen en vertu de la législation en vigueur.

La pression réglementaire s'est intensifiée en juillet lorsque le commissaire de la FSCA a averti que les bourses cryptographiques opérant sans licence après la date limite de novembre feraient l'objet de mesures coercitives, notamment d'amendes et de fermeture. En décembre, la FSCA avait reçu 128 candidatures, dont 72 devaient être examinées entre décembre et le 14 mars.

En Afrique du Sud, les entreprises souhaitant poursuivre leurs opérations de cryptographie devaient demander une licence auprès de la FSCA avant le 1er juin. La décision de traiter la cryptographie comme un produit financier a été prise en 2022, avec des plans pour réglementer le secteur en vertu de la loi sur les services de conseil et d'intermédiaires financiers. (FAIS). Alors que la loi FAIS vise à garantir l’honnêteté et l’intégrité des entreprises et à protéger les consommateurs, des discussions sont en cours pour savoir si un régime de monnaie stable est nécessaire.

Concernant le processus d'octroi de licence, la FSCA traite actuellement 262 demandes provenant d'échanges cryptographiques sur un total de 355 candidats. Les 59 approbations accordées le 12 mars représentent une étape importante dans la clarté réglementaire du secteur de la cryptographie en Afrique du Sud.

Une fois autorisées, ces sociétés de cryptographie fonctionneront dans le cadre de la loi FAIS, offrant de nouvelles protections aux clients et permettant aux régulateurs de prendre des mesures coercitives. Le département de surveillance financière de la Banque de réserve sud-africaine (SARB) supervisera la supervision pour garantir la conformité.

WazirX fait face à une enquête ED pour blanchiment d'argent présumé de Rs 2 800 Crore Alameda Research a retiré 204 millions de dollars de FTX US quelques jours avant son effondrement : rapport 9 meilleurs emplois Blockchain pour une meilleure carrière Blockchain Examen intermédiaire de la stratégie de trading crypto de Quantra