Bitcoin : redéfinir la propriété
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ouvrant la voie à une civilisation hyperbitcoinisée.
Né et élevé en Chine pendant une décennie de bulle immobilière, j’ai grandi en entendant des histoires selon lesquelles la valeur d’une propriété décuplerait, ou quelqu’un recevant soudainement une grosse somme d’argent de la part de promoteurs immobiliers pour démanteler ses anciennes maisons pour en construire de nouvelles. En effet, recevoir le dividende unique de l’urbanisation chinoise sur la valeur des terres a été une récompense pour beaucoup. Pourtant, outre les risques systématiques inhérents au marché immobilier, les maisons sont vraiment difficiles à gérer : taxes et frais de gestion élevés, locataires difficiles, dysfonctionnements innombrables sur le bien en dépréciation.
En émigré aux États-Unis pour poursuivre mes études supérieures, j’ai découvert que pour la génération Y, les valeurs familiales américaines modernes sont encore largement acceptées. Pour beaucoup d’entre eux, réussir signifie posséder plusieurs véhicules, une résidence principale et une maison de plage comme pied-à-terre. Les gens continuent d’acheter et de donner leurs économies à des mégaentreprises des secteurs de l’automobile, de l’immobilier et de l’énergie.
En tant que minimaliste moi-même, je n’ai jamais été fan du consumérisme alimenté par le capitalisme moderne. Thoreau affirmait que les nécessités d’un homme consistaient en nourriture, abri, vêtements et carburant. Si Thoreau était ici aujourd’hui dans notre monde très développé, je lui dirais qu’il suffit de posséder sa clé privée.
Depuis des années, les gens tentent de comprendre ce qu’est le bitcoin. Que les gens croient qu’il s’agit d’une version numérique de « l’or » ou d’une « action » spéculative sur la blockchain, je pense qu’aucune de ces définitions ne reflète l’essence du bitcoin. À mon avis, le bitcoin est une monnaie qui n’est liée par aucune souveraineté, une croyance qui peut être adoptée par l’humanité entière, la « vérité » à laquelle Thoreau a fait allusion, car personne, à part vous-même, ne peut vous l’enlever.
Les Bitcoiners ont un chemin vers la liberté. Désormais, on peut facilement emprunter contre son bitcoin pour obtenir n’importe quel type de monnaie fiduciaire à dépenser n’importe où dans le monde. À mesure que la valeur du Bitcoin augmente et que la monnaie fiduciaire se déprécie au fil du temps en raison de l’inflation galopante, les intérêts du prêt Bitcoin ne constituent pas un problème. De nombreux Bitcoiners pratiquent déjà ce style de vie en devenant des nomades numériques, en voyageant à travers le monde, en sensibilisant davantage de personnes au Bitcoin et en vivant pleinement leur vie.
On peut gagner du « crédit » auprès de différents pays ou emprunter contre son bitcoin pour dépenser pour ses nécessités quotidiennes (un peu comme la monnaie fiduciaire que nous obtenons aujourd’hui). Les nations ne seront rien de plus que des gestionnaires immobiliers, organisant une économie de partage où les gens pourront vivre dans un endroit à long ou à court terme. Nous vivrons dans un monde où l’on pourra facilement voyager pour rencontrer des gens, apprendre leur culture et profiter de leur liberté.
Jusque là.
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Ceci est un article invité de LJ Huang. Les opinions exprimées sont entièrement les leurs et ne reflètent pas nécessairement celles de BTC Inc ou de Bitcoin Magazine.
