L’argent sous-performe toujours l’or


le prix de l’argent reste en dessous de son sommet post-pandémique.

Des risques de récession pèsent sur l’argent

Alors que l’or a récemment fait la une des journaux, les valeurs de l’argent et des mines ont été nettement sous-performantes. Et ces derniers étant de meilleurs baromètres de l’enthousiasme des investisseurs, leur relative faiblesse devrait inquiéter les permabulls.

De même, étant donné que les données économiques faibles ne seront probablement pas favorables à l’argent une fois que les investisseurs en auront pleinement assimilé les conséquences (au-delà de l’optimisme pivot), une récession en 2024 pourrait ramener l’argent à ses plus bas niveaux de 2022.

L’argent sous-performe toujours l’or

Par exemple, S&P Global a publié son indice PMI des services aux États-Unis le 5 décembre. Chris Williamson, économiste en chef chez S&P Global Market Intelligence, a déclaré  :

« Les entreprises fournissant à la fois des biens et des services sont de plus en plus préoccupées par les niveaux de personnel excessifs face à une demande affaiblie, ce qui se traduit par le plus faible gain global d’emplois enregistré par l’enquête depuis les premiers confinements pandémiques de 2020. »

et non l’inflation, serait le prochain catalyseur baissier, des pressions plus faibles sur les prix sont normales lorsque la demande faiblit à cette étape du cycle économique.

Veuillez voir ci-dessous  :

Cela s’explique par le fait que l’inflation des services a été le principal moteur des pressions sur les prix, alors que les indices PMI manufacturiers ont connu des difficultés. Ainsi, si (quand) une déflation pure et simple se produit, les actifs à risque comme les PM et le S&P 500 devraient subir de fortes pressions.

Poursuivant sur le thème, Challenger, Gray et Christmas Inc. ont publié leur rapport sur les suppressions d’emplois le 7 décembre. Un extrait disait :

« Jusqu’à présent cette année, les entreprises ont annoncé leur intention de supprimer 686 860 emplois, soit une augmentation de 115 % par rapport aux 320 173 suppressions annoncées au cours de la même période de l’année dernière. Il s’agit du total janvier-novembre le plus élevé depuis 2020, lorsque 2 227 725 suppressions ont été enregistrées. Pour 2020, il s’agit du total le plus élevé depuis le début de l’année depuis que 1 242 936 réductions ont été annoncées jusqu’en novembre 2009. »

Le rapport ajoutait :

« Les entreprises s’attendent à un ralentissement de la croissance dans les mois à venir, notamment dans les secteurs qui soutiennent les consommateurs. »

De plus, alors que 2024 ne ressemble en rien à 2021 ou 2022, le rapport fournit davantage de preuves d’un marché du travail confronté à de graves problèmes, ce qui devrait contribuer à stimuler l’indice USD à mesure que la volatilité augmente.

Veuillez voir ci-dessous  :

Oh-oh Canada

La Banque du Canada (BdC) a maintenu son taux directeur à un jour stable le 6 décembre, la hausse des taux d’intérêt à long terme ayant eu un impact important sur l’économie canadienne. La déclaration disait :

« Au Canada, la croissance économique a stagné au milieu des trimestres de 2023. Le PIB réel s’est contracté à un taux de 1,1 % au troisième trimestre, après une croissance de 1,4 % au deuxième trimestre. « Les deux derniers trimestres étaient proches de zéro, et les investissements des entreprises ont été volatils mais essentiellement stables au cours de l’année écoulée. »

Et alors que la destruction de la demande est sur le point de toucher ensuite son voisin, la BdC a ajouté  :

« Aux Etats-Unis, la croissance a été plus forte que prévu, tirée par des dépenses de consommation robustes, mais elle devrait s’affaiblir dans les mois à venir à mesure que les augmentations de taux directeurs passées se répercutent sur l’économie. »

Ainsi, tandis que les actifs à risque ont célébré cette faiblesse, les prix du pétrole se sont mis à l’abri. Et comme l’effondrement du pétrole brut risque de se répercuter sur d’autres actifs une fois qu’ils se seront propagés, les valeurs minières et celles de l’argent devraient être parmi les plus durement touchées lorsque le drame se produira.

Enfin, le PDG de Walmart, Doug McMillon, a déclaré que l’imprévisibilité pourrait régner en 2024, même si la déflation se propage au sein du plus grand détaillant américain. Ainsi, même si les titres sont évalués pour un atterrissage parfait, de nombreux indicateurs signalent un résultat bien différent.

Dans l’ensemble, la force de l’argent est bien plus une apparence qu’une substance, car les baisses de taux surviennent généralement lorsque la croissance économique faiblit. Et même si les investisseurs supposent qu’ils peuvent éviter la volatilité de la récession, l’histoire suggère le contraire. Nous pensons donc que des actifs comme l’argent, l’ETF GDXJ et le S&P 500 devraient faire face à des pressions à la vente dans les mois à venir.

Nous sommes sur une séquence de 11 transactions gagnantes consécutives N’oubliez pas que le sentiment joue un rôle clé dans l’évolution à court terme des prix des actifs et que l’analyse technique constitue la meilleure stratégie pour profiter du comportement des investisseurs tout en gérant le risque. De ce fait, rejoindre notre équipe vous permet de voir les marchés sous tous les angles.

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