Un ancien développeur d'Ethereum conteste une peine de 5 ans : lutte provocante pour la liberté

  • Un ancien développeur d'Ethereum conteste une peine de 5 ans pour avoir aidé la Corée du Nord à utiliser la blockchain
  • Il demande une réduction de sa peine en se basant sur les nouvelles lignes directrices américaines
  • L'affaire soulève des questions juridiques importantes concernant l'utilisation de technologies émergentes et les relations internationales.

L'ancien développeur d'Ethereum, Virgil Griffith, reconnu coupable en 2022 pour avoir aidé la Corée du Nord à utiliser la technologie blockchain, demande une réduction de sa peine de prison. Le plaidoyer, transmis par une lettre de son avocat Glen Garrett McGorty, a été adressé au juge Kevin Castel du tribunal de district des États-Unis pour le district sud de New York le 17 avril.

La lettre de McGorty s'appuie sur les révisions récemment adoptées aux lignes directrices américaines en matière de détermination de la peine, qui offrent une réduction du niveau d'infraction de deux points pour certains délinquants « point zéro ». L'ancien développeur d'Ethereum, qui a été condamné à 63 mois de prison et à une amende de 100 000 dollars pour avoir enfreint les lois sur les sanctions, affirme qu'il répond aux critères de contrevenant au « point zéro ».

En obtenant cette réduction, le niveau d'infraction de Griffith passerait de 26 à 24, réduisant potentiellement sa peine d'un an ou plus, la plaçant dans une fourchette de 51 à 63 mois. La défense demande au tribunal d'ordonner un rapport d'enquête pré-décisionnel révisé du bureau de probation des États-Unis, de planifier une audience de nouvelle condamnation et d'autoriser un calendrier de briefing pour présenter des informations et des arguments mis à jour.

Un ancien développeur d'Ethereum conteste une peine de 5 ans : lutte provocante pour la liberté

Un délinquant « point zéro », comme indiqué, concerne les délinquants primaires non violents dont les critères suggèrent un risque plus faible de récidive. Cependant, les problèmes juridiques de Griffith s'étendent au-delà de son emprisonnement. En mai 2023, le ministère américain du Commerce lui a imposé une interdiction d’exportation de 10 ans, au cours de sa première année d’incarcération. Cette interdiction empêche l'ancien développeur d'Ethereum de s'engager dans des transactions impliquant des matières premières, des logiciels ou des technologies en vertu de la réglementation américaine sur les exportations.

Batailles juridiques et Ethereum  : un lien entre innovation et réglementation

L’affaire Griffith souligne la complexité de la technologie, des relations internationales et des cadres juridiques. Bien que ses actions aient été jugées illégales et lui aient valu de lourdes sanctions, sa demande d'une réduction de peine reflète les batailles juridiques en cours liées aux technologies émergentes telles que la blockchain.

À mesure que se déroule le plaidoyer en faveur de la clémence, il invite à examiner non seulement les actions de Griffith, mais également les implications plus larges pour les individus qui naviguent à l’intersection de la technologie, du droit et des tensions géopolitiques. Le résultat de son plaidoyer pourrait créer des précédents pour des cas similaires impliquant l’application de la technologie blockchain et l’application des lois sur les sanctions, façonnant ainsi le paysage des futures considérations juridiques dans le domaine de la crypto-monnaie et des relations internationales.