L'organisme canadien de surveillance des valeurs mobilières adopte de nouvelles règles pour les PSAV et exige une conformité rapide
Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont publié de nouvelles règles que les fournisseurs de services d’actifs virtuels (VASP) doivent respecter dans le but de protéger les investisseurs des risques inhérents à l’industrie.
Les ACVM ont annoncé la réglementation cette semaine, qu’ils ont qualifiées d' »engagements renforcés de protection des investisseurs » de la part des fournisseurs de services opérant au Canada. Les entités souhaitant continuer à opérer dans le pays devraient prendre de nouveaux engagements avant leur enregistrement auprès des organismes de réglementation compétents en tant qu’engagement de pré-enregistrement.
Les règles sont en préparation depuis 2021, à la suite des effondrements soudains de plusieurs entités centralisées dans l’espace qui ont anéanti des milliards de fonds d’investisseurs.
«Les insolvabilités récentes impliquant plusieurs plateformes de négociation d’actifs cryptographiques mettent en évidence les risques énormes associés à la négociation d’actifs cryptographiques, en particulier lorsqu’ils sont effectués sur des plateformes non enregistrées basées à l’extérieur du Canada», a déclaré le président de la SA, Stan Magidson.
Tous les fournisseurs de services doivent cesser d’offrir aux clients une marge. selon les nouvelles règles. D’autres clauses introduites dans le règlement mis à jour du CSA incluent une interdiction pour les entités d’offrir aux clients des pièces stables, sauf avec le consentement écrit du CSA.
Les entreprises doivent se conformer aux règles des ACVM dans les 30 jours, le chien de garde des valeurs mobilières menaçant le non-respect de « mesures appropriées pour exclure les utilisateurs canadiens existants » et d’autres mesures d’exécution.
« Les ACVM rappellent aux Canadiens que la négociation d’actifs cryptographiques comporte des niveaux de risque élevés et peut ne pas convenir à de nombreux investisseurs, en particulier les investisseurs de détail », lit-on dans le communiqué de presse. « D’une manière générale, le trading d’actifs cryptographiques est une activité spéculative, et la valeur et la liquidité des actifs cryptographiques sont très volatiles. »
Les autorités canadiennes réclament une réglementation plus stricte
Le CSA n’est pas la seule autorité canadienne à faire pression pour une réglementation plus stricte de l’industrie locale de la monnaie numérique. En décembre, la Banque du Canada a sonné l’alarme sur les risques posés par les pièces stables, appelant à un contrôle réglementaire strict pour la classe d’actifs.
Les analystes de recherche de la banque centrale ont identifié les risques de run-risk et les risques de contagion des pièces stables comme les principales préoccupations de l’écosystème financier au sens large. Leurs inquiétudes ont été attisées par le désancrage de Terra USD (UST) par rapport au dollar américain, entraînant la perte de milliards de fonds d’investisseurs.
Une préférence clé pour les investisseurs canadiens est la réglementation des pièces stables de la même manière que les institutions financières et les banques, conformément à la recommandation du Conseil de stabilité financière (FSB).
Regardez : L’avenir des échanges et de l’investissement dans les actifs numériques
width= »560″ height= »315″ frameborder= »0″ allowfullscreen= »allowfullscreen »>