Le PDG de Ripple conteste la position de l’ancien président de la SEC en matière de réglementation des crypto-monnaies
- Le PDG de Ripple exprime son désaccord avec les remarques de l'ancien président de la SEC sur la réglementation des crypto-monnaies.
- Clayton se montre favorable à l'innovation tout en veillant à protéger les investisseurs et l'intégrité du marché.
- Ripple continue sa bataille juridique contre la SEC et Garlinghouse est prêt à aller jusqu'à la Cour suprême si nécessaire.
De manière cruciale, le PDG de Ripple, Brad Garlinghouse, a exprimé son étonnement et son incrédulité après les récentes remarques de l’ancien président de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, Jay Clayton, sur la réglementation des crypto-monnaies. Garlinghouse a utilisé la plateforme de médias sociaux X pour exprimer ses inquiétudes, citant ce qu’il percevait comme une position hypocrite de la part de Clayton, qui a lancé le procès très médiatisé contre Ripple.
Lors d’une récente discussion organisée par le Council on Foreign Relations (CFR), William Clayton a exprimé une approche réceptive à l’égard des entrepreneurs en cryptomonnaie et du cadre réglementaire. Il a exprimé son empathie pour les entrepreneurs à la recherche de capitaux publics et a préconisé la rationalisation du processus de levée de capitaux pour les petites et moyennes entreprises. Les commentaires de M. Clayton ont souligné son engagement à soutenir l’innovation tout en assurant la protection des investisseurs et en maintenant l’intégrité du marché.
Clayton a souligné qu’il considérait les crypto-monnaies comme une technologie plutôt que comme des produits, affirmant que l’accent devrait être mis sur la reconnaissance de la technologie qui permet de fournir plus efficacement des produits connus. Il a minimisé les préoccupations en matière de classification concernant les titres ou les matières premières, affirmant que de telles décisions sont souvent simples.
Le triomphe juridique de Ripple et les batailles en cours
Il convient de noter qu’à la fin du mandat de Clayton fin 2020, il a entamé une action en justice contre Ripple pour ce qu’il prétendait être des ventes illégales de XRP. Cependant, en juillet, il est sorti victorieux lorsqu’un juge de district américain a statué que les ventes secondaires de XRP ne constituaient pas des ventes de contrats d’investissement.
En outre, la SEC a décidé d’abandonner les charges retenues contre Garlinghouse et le co-fondateur de Ripple, Chris Larsen. Garlinghouse a réaffirmé sa détermination, se déclarant prêt à intensifier la bataille juridique jusqu’à la Cour suprême si nécessaire, signalant la position ferme de Ripple.
Les récents commentaires de Clayton ont suscité une réponse de Garlinghouse, soulignant les tensions persistantes entre Ripple et l’organisme de réglementation. Cela souligne les perspectives divergentes sur la réglementation des crypto-monnaies au sein du secteur.
Le différend en cours entre Garlinghouse et Clayton met en évidence le débat plus large entourant la réglementation des crypto-monnaies. Cela souligne les complexités et les points de vue divergents au sein du paysage réglementaire alors que les parties prenantes sont aux prises avec les subtilités de cette industrie en évolution rapide. Alors que Ripple continue de faire face à des batailles juridiques et à un contrôle réglementaire, le secteur attend avec un vif intérêt de nouveaux développements, car ils pourraient avoir un impact significatif sur le futur paysage de la réglementation des crypto-monnaies.