La réévaluation de l'accord FNZ/GBST par la CMA confirme les problèmes de concurrence
La CMA a constaté que l’achat de GBST par son rival FNZ pourrait entraîner un service plus médiocre et des prix plus élevés après une réévaluation minutieuse de l’accord.
L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) a réévalué l’accord, à la suite de sa demande au Tribunal d’appel de la concurrence (CAT) de renvoyer sa décision initiale de « phase 2 » de bloquer la fusion. Cette demande a été faite après le recours de FNZ auprès du CAT.Conformément à ses conclusions provisoires, un groupe de membres indépendants d’un panel de la CMA (le Groupe) a estimé dans sa réévaluation que l’achat de GBST par FNZ pourrait réduire considérablement la concurrence dans le secteur. En effet, FNZ et GBST, qui sont tous deux des fournisseurs de solutions de plateformes d’investissement de détail, sont des concurrents proches et peu d’autres fournisseurs importants offrent des alternatives efficaces et compétitives.
En plus de ses activités dans les solutions de plateformes d’investissement de détail, qui chevauchent celles de FNZ, GBST a également une activité sur les marchés des capitaux, qui n’est actuellement en concurrence avec aucune des activités existantes de FNZ au Royaume-Uni. La CMA a examiné si ses préoccupations pourraient être résolues par la vente par FNZ d’un ensemble plus restreint d’actifs, plutôt que par la vente complète de GBST.
En avril, la CMA a consulté sur une proposition exigeant que FNZ vende GBST à un tiers indépendant approuvé par la CMA, avec le droit de racheter par la suite un ensemble limité d’actifs liés aux activités des marchés des capitaux. Ces actifs qui pourraient être revendus à FNZ seraient limités à ceux qui pourraient être transférés sans affecter la compétitivité de GBST dans l’offre de solutions de plateforme d’investissement de détail. Après avoir examiné d’autres soumissions de FNZ, GBST et d’autres parties, le Groupe a conclu que cette proposition empêche effectivement toute réduction de la concurrence à la suite de cet accord.
Martin Coleman, président du groupe d’enquête de l’AMC, a déclaré :
protégera les plateformes d’investissement et les personnes qu’elles servent, y compris des millions de personnes avec des pensions et d’autres investissements, de faire face à des prix plus élevés ou à un service plus médiocre à l’avenir.