Le régulateur de l'UE donne son feu vert au projet pilote de négociation de titres DLT


L’Agence européenne des marchés financiers (ESMA) a annoncé qu’elle ne modifierait pas les règles existantes en matière de déclaration de données pour les projets proposés de lancement d’un projet pilote de négociation de titres pour la région.

L’Union européenne (UE) a dévoilé son intention d’expérimenter des titres à jetons et utilisera la technologie des registres distribués (DLT) pour héberger la nouvelle offre. On craignait de plus en plus que l’ESMA doive ajuster ses normes réglementaires pour s’adapter au projet pilote de négociation de titres.

L’agence de régulation a fait connaître sa position au public dans un rapport indiquant qu’elle ne surveillera de près l’espace que pour voir si elle devra changer d’avis, notamment en ce qui concerne le partage des données de transaction dans les dossiers existants. L’ESMA a ajouté qu’elle publierait un document d’orientation pour les parties prenantes souhaitant participer au projet pilote DLT de l’UE.

Le régulateur de l'UE donne son feu vert au projet pilote de négociation de titres DLT

Le rapport de l’ESMA découle des plans de l’UE visant à lancer un régime pilote DLT, un plan visant à construire une infrastructure de marché sur des registres distribués. Le régime pilote explorera les « limitations des instruments financiers DLT pouvant être admis à la négociation et réglés sur le DLT et la coopération entre les opérateurs du marché DLT, les autorités compétentes et l’ESMA ».

Une approche bac à sable sera adoptée par l’UE et accordera aux opérateurs une marge de manœuvre temporaire par rapport aux règles opérationnelles existantes. En étant exemptés de la législation sur les services financiers, ils espèrent que les participants pourront expérimenter de nouvelles solutions de tokenisation des titres.

L’ESMA note qu’une poignée d’entreprises ont manifesté leur intérêt à opérer dans le bac à sable avant son lancement en mars. Les critiques du plan restent sceptiques quant à la manière dont les actions financières traditionnelles seront fusionnées avec la technologie DLT, mais le rapport de l’ESMA minimise les inquiétudes.

« La transaction en chaîne ne se produira pas nécessairement en même temps que le règlement de la transaction », a déclaré l’ESMA.

La marche unifiée de l’UE vers le Web 3

L’Union européenne a adopté une position unifiée envers l’adoption de la technologie DLT qui, selon elle, garantit l’uniformité de la réglementation dans la région. Hormis le projet pilote DLT, la création d’une monnaie numérique de banque centrale (CBDC) va dans le même sens, toutes les banques centrales agissant de concert.

Du côté parlementaire, la Commission européenne a récemment adopté les marchés des crypto-actifs (MiCA) en tant que législation solide pour réglementer les actifs numériques dans les 27 pays membres.

L’organisme a également adopté le règlement sur les transferts de fonds (ToFR) pour imposer des normes de conformité aux transferts de devises virtuelles, qui, selon l’UE, étoufferont leur utilisation dans le blanchiment d’argent, le trafic de drogue et le financement du terrorisme.

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