Vivek Ramaswamy : supprime la réglementation « embarrassante » sur la cryptographie dans le débat républicain


La réglementation des crypto-monnaies a occupé le devant de la scène lors du débat présidentiel républicain de cette semaine, diffusé le 30 novembre. Interrogé sur ses politiques favorables à la cryptographie, le candidat Vivek Ramaswamy a fermement censuré les lacunes et les excès de pouvoir du régime de surveillance actuel.

Points clés

  • Le candidat à la présidentielle américaine Vivek Ramaswamy a critiqué le cadre réglementaire actuel de la cryptographie lors d’un débat républicain
  • Il a critiqué le président de la SEC, Gary Gensler, pour ne pas avoir dit au Congrès si Ethereum est une sécurité
  • Ramaswamy a déclaré que les régulateurs n’ont pas réussi à prévenir la fraude, citant FTX comme exemple
  • Il s’est engagé à réduire la bureaucratie fédérale de 75 % et à fermer les agences inutiles s’il était élu
  • Son collègue Ron DeSantis s’est également prononcé contre les monnaies numériques des banques centrales, affirmant qu’il les rejetterait

Ramaswamy a d’abord répondu à une question de débat fondée sur une vision sceptique des crypto-monnaies permettant le financement illicite. Tout en reconnaissant les problèmes de longue date liés à la fraude, il a affirmé que les règles existantes n’ont pas été appliquées, prenant l’effondrement de FTX comme exemple typique.

Il s’est penché sur une récente audience du Sénat au cours de laquelle le président de la Securities and Exchange Commission (SEC), Gary Gensler, a esquivé de reconnaître si Ethereum devait être classé comme titre réglementé. Ramaswamy a qualifié cette non-réponse de « tout simplement embarrassante » pour un régulateur revendiquant une autorité de surveillance.

Vivek Ramaswamy : supprime la réglementation « embarrassante » sur la cryptographie dans le débat républicain

/blockquote>

L’hésitation de Gensler semble en contradiction avec la poursuite agressive de la SEC contre les sociétés de cryptographie concernant d’éventuelles violations de valeurs mobilières ces derniers temps. Cependant, la désignation inconnue d’Ethereum, le deuxième plus grand réseau blockchain, souligne les incertitudes qui pèsent sur les entrepreneurs du secteur.

Ramaswamy a présenté la situation comme l’incarnation du manque de leadership et d’orientation du régime réglementaire actuel de la part du Congrès. Il a fait valoir que le Congrès a, à tort, confié l’élaboration des politiques aux organismes « administratifs de l’État » comme la SEC, qui étendent ensuite trop leur pouvoir de réglementation.

Dans le cadre de son programme présidentiel, Ramaswamy a déjà promis « la liberté économique pour les Américains » en ce qui concerne la réglementation de la cryptographie. S’il est élu, il redoublera d’efforts pour réduire considérablement la bureaucratie fédérale l’année prochaine.

En plus d’éliminer les départements superflus, Ramaswamy souhaite abroger toutes les règles adoptées sans l’autorisation du Congrès. Il a même fait allusion à une réforme des pouvoirs de surveillance concentrés sur la Réserve fédérale et d’autres agences influentes.

Les critiques de la réglementation de la cryptographie ont incité son compatriote républicain Ron DeSantis à exprimer son opposition aux monnaies numériques des banques centrales (CBDC). DeSantis a juré que le lancement d’un dollar numérique contrôlé par le gouvernement serait « mort à l’arrivée » sous son administration.

Ramaswamy se démarque en tant que seul candidat républicain à avoir publié jusqu’à présent un plan détaillé de politique de cryptographie. Il rejoint l’ancien candidat démocrate Robert F. Kennedy Jr. pour faire de l’innovation des actifs numériques un point central. Kennedy a même suggéré de soutenir le dollar américain avec des réserves de Bitcoin s’il était élu.

Au Congrès, la sénatrice Elizabeth Warren continue également de rallier le sentiment anti-crypto à gauche. Elle a récemment déclaré une « guerre contre la cryptographie » en annonçant sa campagne de réélection.