Trois accusés alors que la SEC enquête sur un délit d'initié chez Long Blockchain Corp.


La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a déposé des accusations de délit d’initié contre trois personnes dans le cadre d’une enquête sur Long Blockchain Corp.

Selon un communiqué de presse publié par l’organisme de réglementation le 9 juillet, le crime s’est produit avant l’annonce par Long Blockchain Corp. qu’elle ferait « pivoter » son modèle commercial des boissons vers la technologie blockchain.

La société était auparavant connue sous le nom de Long Island Iced Tea Co. et son changement de nom aurait entraîné une forte augmentation du cours de ses actions. Des rapports ont depuis indiqué que les régulateurs pensent que ce changement de marque était au cœur du système de délit d’initié.

Trois accusés alors que la SEC enquête sur un délit d'initié chez Long Blockchain Corp.

Eric Watson, Oliver Barret-Lindsay et Gannon Giguiere font tous face à des accusations en vertu de la Securities Exchange Act. La SEC allègue que Watson, actionnaire de Long Island Iced Tea Co. a informé Barret-Lindsay, son ami, de l’ajustement prévu de la société.

Selon le communiqué de presse du régulateur, Watson avait contribué à amener l’entreprise à changer d’activité. Il avait également signé un accord de confidentialité lui interdisant de révéler des informations sur ces changements.

Barret-Lindsay, à son tour, a montré les informations confidentielles à son ami Giguiere, qui a procédé à l’achat de 35 000 actions de Long Blockchain Corp.

Après que la société a officiellement annoncé son changement de marque, le cours de ses actions aurait grimpé de 380%. Giguiere a capitalisé sur ce pic et a vendu ses actions pour un profit de 160 000 $.

En vertu de la plainte actuelle de la SEC, les trois personnes pourraient faire face à des injonctions permanentes et à des sanctions civiles. Watson, en outre, peut faire face à un barreau d’officier et d’administrateur.

De plus, ce n’est pas la première fois que Barret-Lindsay et Giguiere sont sous le radar de la SEC. En 2018, le régulateur a également inculpé les deux hommes dans le cadre d’un stratagème de manipulation des actions. Selon la SEC, cette affaire est toujours en litige.

Réponse réglementaire demandée à la SEC

Tout en poursuivant son enquête sur Long Blockchain Corp. ainsi que son procès en cours contre Ripple Labs, la SEC a également été confrontée à des questions sur les efforts visant à réglementer les crypto-monnaies.

Le 9 juillet, des rapports ont révélé que la sénatrice américaine Elizabeth Warren avait envoyé une lettre au président du régulateur, Gary Gensler. Une lettre dans laquelle elle demandait ce que faisait la SEC à propos de la réglementation de la cryptographie. Le sénateur Warren avait précédemment critiqué la volatilité de l’espace crypto et le manque de réglementation dans des remarques faites le 8 juillet.

Également dans ces remarques, elle a souligné le manque de protection des investisseurs et a appelé la SEC à user de son autorité pour y remédier. Selon certaines informations, elle a demandé à Gensler une réponse à ses préoccupations avant le 28 juillet.

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