L’Union européenne dévoile une référence mondiale pour la réglementation de l’IA

  • L'Union européenne dévoile une référence mondiale pour la réglementation de l’IA
  • La loi sur l'IA adopte une approche basée sur les risques et sera mise en œuvre en 2026
  • La loi vise à assurer de meilleures conditions pour le déploiement de l'IA, protéger les individus et promouvoir la confiance dans les systèmes d'IA
  • L'UE propose également des réglementations plus strictes pour les sociétés de cryptographie non européennes

L’Union européenne (UE) a créé un précédent en introduisant la loi sur l’IA, qui se concentre sur les domaines à haut risque d’utilisation des technologies de l’IA.

La législation saluée par le commissaire européen Thierry Breton comme « historique » introduira une approche basée sur les risques en matière de surveillance de l’IA.

La loi adopte une approche basée sur les risques, en se concentrant sur les domaines à haut risque comme l’utilisation par le gouvernement de l’IA pour la surveillance biométrique. Il jette également un filet réglementaire sur des systèmes tels que ChatGPT, exigeant de la transparence avant de le lancer sur le marché. Ce vote historique fait suite à un accord politique de décembre 2023 et finalise des mois de préparation méticuleuse d’un texte en vue de son approbation législative.

L’Union européenne dévoile une référence mondiale pour la réglementation de l’IA

L'accord marque la fin des négociations, avec le vote des représentants permanents de tous les États membres de l'UE le 2 février.

Cette étape cruciale prépare le terrain pour que la loi progresse dans le processus législatif, impliquant un vote par un comité législatif européen crucial prévu le 13 février, suivi d'un vote attendu au Parlement européen en mars ou avril.

L'approche de l'AI Act s'articule autour du principe selon lequel plus l'application d'IA est risquée, plus la responsabilité des développeurs est grande. Ce principe est important dans des domaines critiques comme le recrutement et l’admission à l’enseignement.

Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne pour une Europe adaptée à l'ère numérique, a souligné que l'accent est mis sur les cas à haut risque afin de garantir que le développement et le déploiement des technologies d'IA s'alignent sur les valeurs et les normes de l'UE.

Dans le même temps, la mise en œuvre de la loi sur l’IA est attendue en 2026, avec des dispositions spécifiques entrant en vigueur plus tôt pour faciliter une intégration progressive du nouveau cadre réglementaire.

Au-delà de l’établissement des bases réglementaires, la Commission européenne soutient de manière proactive l’écosystème de l’IA de l’UE. Cet effort comprend la création d'un bureau d'IA chargé de surveiller le respect de la loi, en se concentrant particulièrement sur les modèles fondamentaux à fort impact qui présentent des risques systémiques.

La loi de l'UE sur l'IA sera la première loi globale sur l'IA au monde, visant à réglementer l'utilisation de l'intelligence artificielle dans l'UE afin d'assurer de meilleures conditions pour son déploiement, de protéger les individus et de promouvoir la confiance dans les systèmes d'IA.

La loi est basée sur quatre niveaux de risque différents, offrant une approche claire et facile à comprendre de la réglementation de l’IA. Elle sera appliquée par les autorités nationales compétentes en matière de surveillance du marché, avec le soutien d’un bureau européen de l’IA au sein de la Commission européenne.

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Des réglementations cryptographiques plus strictes

L’UE a proposé de classer les crypto-monnaies dans la catégorie des instruments financiers et d’imposer des réglementations plus strictes aux sociétés de cryptographie non européennes. Cette nouvelle proposition contribuera à lutter contre la concurrence déloyale et à normaliser les réglementations pour les entités cryptographiques opérant au sein de l’UE.

Les mesures proposées incluent des restrictions sur les sociétés de cryptographie non européennes s'adressant aux clients du bloc, s'alignant sur les lois financières existantes de l'UE qui obligent les entreprises étrangères à établir des succursales ou des filiales au sein de l'UE.

Parallèlement, l'Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) a introduit une deuxième série de lignes directrices pour réglementer les sociétés de cryptographie non basées dans l'UE, soulignant le besoin crucial de clarté réglementaire et de protection des investisseurs.

Cette décision de l’UE fait partie d’une initiative plus large visant à clarifier la réglementation dans l’espace cryptographique, à protéger les investisseurs et à favoriser la croissance des services cryptographiques au sein de l’UE.

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