Le protocole KILT introduit SocialKYC : la vérification d'identité décentralisée
Le protocole KILT, développé par BOTlab en Allemagne, a fait une annonce officielle pour informer les marchés du lancement de SocialKYC. La nouvelle suite d’outils, SocialKYC, est un service de vérification d’identité décentralisé conçu pour reprendre le contrôle de l’utilisateur sur sa propre identité numérique privée.
La beauté de l’utilisation d’un service comme SocialKYC est que les utilisateurs peuvent gérer et stocker leurs informations d’identification personnelles sur la plate-forme, mais surtout, les utilisateurs peuvent sélectionner les éléments de leurs informations privées auxquels les services en ligne peuvent accéder.
Le protocole KILT amène SocialKYC sur les marchés
Revenons un peu en arrière pour mieux visualiser la portée de cette technologie innovante.
Le protocole KILT est un protocole de blockchain open-source chargé de délivrer des identifiants décentralisés et des informations d’identification vérifiables. KILT devient la plate-forme middleware entre les processus traditionnels de confiance dans le monde réel (comme les cartes d’identité, les passeports, le permis de conduire, etc.) et le monde numérique.
KILT représente votre identité tout en gardant vos données personnelles en votre possession, en toute sécurité et en privé.
Plus tard cette année, le réseau principal KILT sera lancé au sein de l’écosystème Polkadot, devenant une parachain sur le réseau Kusama. SocialKYC sera lancé peu de temps après que le réseau principal KILT soit entièrement déployé et opérationnel.
L’un des principaux collaborateurs dans le développement de SocialKYC est Galaniprojects, une société de conseil en informatique basée à Berlin au service de clients mondiaux dans plusieurs domaines tels que l’édition médiatique, les télécommunications, l’automobile et les transports.
Une fois SocialKYC lancé, il sera accessible via :
Comment fonctionne le KYC social?
Il est plausible que ces informations d’identification soient partagées entre les partenaires de service et les filiales (collègues partenaires commerciaux), à l’insu de l’utilisateur et de son autorisation. Ces applications contournent trop souvent les utilisateurs pour accéder à ces services et authentifier les informations d’identification des utilisateurs.
KYC ou «Know Your Customer» est devenu la procédure standard lors de l’ouverture d’un compte auprès d’une banque ou d’un échange. Les utilisateurs doivent fournir des informations d’identification émises par le gouvernement, comme un passeport ou d’autres informations d’identification personnelle.
La principale différence est qu’après que les informations d’identification sont utilisées pour valider une identité numérique, le service SocialKYC oublie l’utilisateur et les informations d’identification. Ce processus d’authentification implique que les données personnelles ne sont pas stockées, cloisonnées ou partagées comme c’est le cas aujourd’hui dans les processus de connexion Web 2.0.
Un meilleur KYC
Le processus de vérification démarre de la même manière que les processus connus du KYC mais diffère considérablement à l’étape finale. Pour certifier que l’utilisateur a le contrôle de ses comptes sociaux, SocialKYC met l’utilisateur au défi de répondre à une réponse, comme publier un texte spécifique sur Twitter, cliquer sur un lien de courrier électronique ou confirmer un code envoyé par SMS.
Ingo Rübe, le fondateur de KILT Protocol, a commenté :
en remettant leur identité numérique entre leurs mains.
Une fois l’authentification de l’utilisateur effectuée avec succès, SocialKYC envoie à l’utilisateur des informations d’identification vérifiables qui restent en sa possession et sous son contrôle. Par la suite, les utilisateurs peuvent utiliser ces informations d’identification dans de nombreux services – tels que les jeux, les laboratoires de génétique, les bourses, les entreprises de médias – quand ils le souhaitent.
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