La comparaison des cigarettes du PDG de JP Morgan suscite la controverse

  • Jamie Dimon associe Bitcoin au tabagisme et à des activités illicites
  • Les dirigeants de l'industrie des cryptomonnaies défendent le potentiel innovant de Bitcoin
  • Dimon reste ferme sur sa position critique envers les crypto-monnaies malgré les réactions négatives

Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase, a une fois de plus déclenché un débat enflammé dans le monde financier, établissant cette fois des parallèles entre Bitcoin et le tabagisme. S'exprimant lors du sommet des affaires de l'Australian Financial Review, Dimon a réitéré son scepticisme de longue date à l'égard de la crypto-monnaie, l'associant à une litanie d'activités illicites, notamment le trafic sexuel, la fraude et le terrorisme. Bien qu’il ait reconnu le droit d’acheter du Bitcoin, Dimon a fermement exprimé son aversion personnelle à l’idée d’y investir.

Jamie Dimon, PDG, JP Morgan Chase

La position de Dimon sur Bitcoin n’a rien de nouveau. Au fil des années, il a vivement critiqué la crypto-monnaie, mettant souvent en garde les investisseurs contre les risques perçus. Dans une récente interview avec CNBC, Dimon a fait une distinction claire entre la technologie blockchain et Bitcoin, louant la première pour ses applications potentielles tout en ridiculisant la seconde en la qualifiant de « roche de compagnie » sans valeur inhérente. Il a fait valoir que le principal cas d'utilisation de BTC réside dans la facilitation des transactions illégales, renforçant ainsi son argument contre la viabilité de son investissement.

La comparaison des cigarettes du PDG de JP Morgan suscite la controverse

Dans une déclaration audacieuse, Jamie Dimon, PDG de JP Morgan, a exprimé ses inquiétudes quant aux applications pratiques de la crypto-monnaie, en particulier du BTC, en la liant à des activités illicites telles que le trafic sexuel, la fraude et le terrorisme. Le scepticisme de Dimon quant à l'utilité de Bitcoin était évident comme il l'a déclaré :

«Je ne sais pas à quoi sert le bitcoin lui-même, mais je défends votre droit de fumer une cigarette, je défendrai votre droit d'acheter un bitcoin. Personnellement, je n’achèterai jamais de bitcoin.

Les leaders de l'industrie défendent Bitcoin

Les remarques de Dimon ont suscité des réactions négatives considérables de la part des dirigeants du secteur des cryptomonnaies. Des personnalités telles que Michael Sonnenshein, PDG de Grayscale, Mike Novogratz de Galaxy Digital et Brad Garlinghouse, PDG de Ripple, se sont opposées aux affirmations de Dimon, soulignant le potentiel d'innovation et de perturbation que les crypto-monnaies apportent. Ils soutiennent que le BTC et d’autres actifs numériques ont le pouvoir de révolutionner les systèmes financiers traditionnels et d’ouvrir de nouvelles voies d’autonomisation économique.

Malgré les critiques, Dimon reste ferme sur sa position, réitérant les risques perçus associés aux crypto-monnaies et plaidant pour une approche prudente en matière d'investissement dans celles-ci. Ses appels à une éventuelle intervention réglementaire et même à une interdiction du BTC ont suscité de nouvelles controverses au sein du secteur, les partisans de la décentralisation et de la souveraineté financière s'opposant à ce qu'ils considèrent comme des points de vue dépassés et mal informés.

Au moment de la rédaction de cet article, le prix du BTC était de 72 045,84 $, avec des gains quotidiens de 1,08 % et des gains hebdomadaires de 8,76 %. BTC a un volume de 57 587 376 396 $ sur 24 heures, selon la capitalisation boursière.