Changpeng Zhao de Binance pourrait passer jusqu’à 10 ans de prison


Le ministère américain de la Justice a laissé entendre que Changpeng Zhao, fondateur et ancien PDG de Binance, pourrait potentiellement passer jusqu’à une décennie en prison.

Un récent dossier déposé auprès du ministère de la Justice a non seulement renforcé les restrictions sur les déplacements de Zhao, mais a également dévoilé la possibilité d’une peine potentielle de 10 ans de prison.

Cette évolution se déroule dans le cadre d’une saga juridique complexe impliquant une amende substantielle de 4,3 milliards de dollars et diverses lacunes en matière de conformité sur le chemin de la plus grande plate-forme de négociation de Bitcoin (BTC) au monde.

Changpeng Zhao de Binance pourrait passer jusqu’à 10 ans de prison

Dans une tournure inattendue des événements, des experts juridiques ont clairement indiqué que Zhao pourrait être condamné à une peine de prison plus longue que prévu, bien qu’il ne soit pas coupable de détournement de fonds de clients comme son homologue américain, Sam Bankman-Fried.

L’ex-PDG de la bourse de crypto-monnaie Binance a reconnu la semaine dernière une violation de la loi sur le secret bancaire. Cette accusation est liée à la participation présumée de l’entreprise à une vaste opération criminelle internationale, comme l’a rapporté le DOJ.

L’ancien chef de la SEC, John Reed Stark, met en lumière le dernier rebondissement de la saga Binance, où Zhao fait face à des accusations liées à une entreprise criminelle mondiale colossale.

Dernières nouvelles : le DOJ américain révèle que les procureurs pourraient faire valoir que CZ devrait être condamné à 10 ans de prison
Le ministère américain de la Justice (DOJ) a inculpé ChangPeng Zhao (CZ), et CZ a plaidé coupable, pour un chef d’accusation de violation de la loi sur le secret bancaire. La charge provient d’un mammouth… pic.twitter.com/gJ5EsB082Q
– John Reed Stark (@JohnReedStark) 26 novembre 2023

Le document souligne la gravité des violations présumées de Zhao, remettant en question la croyance conventionnelle selon laquelle une peine de sécurité minimale se profilait à l’horizon.

La frustration du DOJ découle de la décision du juge d’instance Brian Tsuchida d’autoriser Zhao à résider aux Émirats arabes unis jusqu’à peu de temps avant le prononcé de la peine. Cette dérogation à la norme irrite l’accusation, surtout si l’on considère le traitement habituel des accusés de premier plan qui risquent une peine de prison.

Les entreprises sont tenues responsables par l’intermédiaire de leurs dirigeants, et dans ce cas, le plaidoyer de Binance impliquait un règlement astronomique de 4,3 milliards de dollars, marquant un moment historique dans la régulation financière.

Le plaidoyer met en lumière la gravité de la mauvaise conduite de Binance, impliquant Zhao en tant qu’orchestrateur de crimes allant du blanchiment d’argent à l’activation du terrorisme.

L’audience de détermination de la peine, prévue le 23 février 2024, s’annonce comme le moment charnière où le sort de Zhao sera décidé. Cependant, un examen, le 27 novembre, de l’ordonnance de libération sous caution de Zhao pourrait offrir un aperçu de la position du juge quant à son autorisation de se rendre aux Émirats arabes unis avant le prononcé de la peine.

L’accusation fait valoir que les liens de Zhao avec les Émirats arabes unis, associés à sa richesse et à sa citoyenneté obtenue sur invitation, font de lui un risque de fuite.

Parallèlement, le DOJ a exhorté le juge Richard A. Jones à reconsidérer la capacité de Zhao à voyager, soulignant le risque de non-extradition des Émirats arabes unis, une préoccupation qui intensifie son risque de fuite.

Les procureurs affirment que des liens minimes avec les États-Unis et une caution personnelle de 175 millions de dollars, associés à 15 millions de dollars bloqués sur un compte en fiducie, font de Zhao un risque sérieux de fuite.

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